046 (NBI/2024), Bubega
UNAT Held or UNDT Pronouncements
1. La décision des Ressources humaines de la MONUSCO de retenir le formulaire P.35 était illégale car l'autorité de retenir ledit formulaire est expressément déléguée uniquement à l'USG/DMSPC. 2. L'Administration n'a pas réagi rapidement dans cette affaire. 3. La demande a échoué quant à l'exigence d'un préjudice irréparable. Une simple perte économique ne suffit pas à satisfaire à l'exigence d'un préjudice irréparable. 4. Les dommages indirects que le recours à la demande en raison de la perte économique (son incapacité alléguée à payer la nourriture, le logement et l'éducation) sont tous des dommages qui pourraient être récupérés si le recours à l'emportait dans une affaire de fond contestant la légalité des décisions contestées. 5. L'absence de conclusion des enquêtes porte préjudice à la fois à l'Organisation et à son personnel. 6. Il s'agissait d'un cas urgent puisque le recours s'était vu refuser des milliers de dollars en droits et avantages acquis pendant des mois depuis qu'il avait pris sa retraite de l'Organisation. 7. Dans le contexte limité de cet accord d'association, il n'y avait pas suffisamment de preuves pour renvoyer l'affaire au Secrétaire général afin qu'il mette en œuvre la responsabilité. L'une des conditions de suspension des actions n'étant pas remplie, la demande de suspension des actions a été rejetée.
Decision Contested or Judgment/Order Appealed
Le demandeur a demandé la suspension des décisions datées du 24 janvier 2024 et du 5 avril 2024 visant à retarder l'émission de son formulaire d'action de vérification de la paie du personnel (« formulaire P.35 ») et de sa notification de séparation (« formulaire PF.4 ») à la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies (« CCPPNU »).
Legal Principle(s)
Pour qu'une suspension d'action (SOA) soit couronnée de succès, le demandeur doit démontrer que toutes les conditions suivantes sont remplies : (i) la décision semble illégale à première vue ; (ii) il existe une urgence particulière ; et (iii) la mise en œuvre de la décision causerait un préjudice irréparable au demandeur. Une simple perte économique ne suffit pas à satisfaire à l'exigence de dommage irréparable.